12 juin 2007

HIMARË VLORË pour les costauds des mollets

MARDI 12 JUIN


HIMARË VLORË par le col de Llogarasë
80 KMS à vélo
et VLORË TIRANE en bus

A 5h30 je quitte l’hotel .Dans le centre les terrasses des cafés sont déjà remplies.
Pour commencer l’étape une côte à plus de 15% entrevue hier.La montée de 8 kms est une succession sans répit de pentes entre 15 et 20%.J’ai rarement trouvé aussi dur au cours de ma vie de cycliste et je ne sais pas si je vais tenir et si je tiens aurais-je les jambes pour gravir le grand col qui m’attend en suivant?Je sais que si je mets le pied à terre je suis condamné à pousser le vélo jusqu'en haut car c'est trop raide pour repartir en côte.Je m'accroche donc et celà va passer.
L’ascencion du col commence à la sortie de Dhermi par un court ressaut indiqué 10% mais sous évalué.Il y a 18kms d’ascencion pour le col de Llogarasë qui domine la mer Ionienne de ses 1027m d’altitude.
La route est large ,la pente est régulière à 9% et l’asphalte neuve.Elle a été tracée  je crois par l'armée dans les années 2000.C'est une belle réalisation qui tranche avec le reste du réseau routier Albanais.
Après les ressauts perfides de la route de Himarë c'est une ascencion classique et reposante.Par ailleurs il n'y a pas de circulation ,peut ètre 10 voitures par heure.
Agréable descente sur une route à l’asphalte neuve .Quelques courtes remontées et je rejoins définitivement la mer dans une bourgade que je prends pour Vlorë en l’absence d'indications.A la sortie un panneau indique Vlorë 18 kms.Le route est très agréable jusqu’à Vlorë ,bordée de bars ,d’hotels avec des transats et des parasols au bord de l'eau comme en Italie.
Dans un café où je m’arrète le barman me dit que le tourisme Albanais n’arrive pas à décoller faute d’infrastructures touristiques.
A mon arrivée à Vlorë j’assiste à un constat d’accident ;c’est bien le seul que j’aurai vu en Albanie.
A 13h je suis dans le bus de Tirane.
Arnaque ,je paie 700leks au lieu de 400 la première fois ?
Je réclame mon dû mais faute de maitriser la langue je n’y parviens pas.
Dans les bus il faut éviter les gros billets et se munir de monnaie.
Alors que je m'étais endormi je suis réveillé par mon voisin ,un gai luron qui vient de s’asseoir et me tend une bouteille de plastique qu’il fait circuler« Raki albanese ! »En rigolant il la secoue en s’excusant qu’il soit chaud.
Contrairement à la première fois je suis détendu en arrivant à Tirane.Mais quel bordel ! Ils s’arrètent n’importe où et ça klaxonne toujours autant.
Par un client du bar de l'hotel Alpina qui parle français je me procure des cartons vides pour faire un colis pour la France.
Je n’ai plus besoin de mes chaussures de montagne , des vètements chauds et de diverses documentations .Mes sacoches  seront ainsi soulagées de 7kgs.
Après avoir donné de mes nouvelles par téléphone et mis à jour mon blog je vais raffraichir ma tignasse chez un coiffeur à 21h30 il m'en coûte 3 euros.


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire